L’interview du mois : Angela Villa

L’auteure nous fait l’amitié de se dévoiler au cours d’une interview exclusive sur son livre bourré d’énergie, d’humour et de références cinématographiques que je recommande chaudement ! La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols.

Angela Villa, l’auteure de « De chair et de lumière » aux Editions du Menhir et de « La vie trépidante et rocambolesque de Madison Nichols » aux Editions Feel So Good.

Pourrais-tu te présenter brièvement ?

Bonjour ! Mon nom de plume est Angela Villa. Je suis originaire de la région parisienne. Je suis en couple depuis 15 ans. Nous avons deux enfants. Je travaille comme secrétaire médicale la semaine et consacre mes week-ends à ma famille et à l’écriture.

Je suis accro aux films et aux séries depuis toute petite, c’est pourquoi je prends un soin tout particulier à intégrer de nombreuses références cinématographiques dans mes romans. Certains films ont marqué ma vie. Ils font partie de moi.


Comment t’est venue l’idée du roman ? Quelles sont tes sources d’inspiration en général ?

L’intrigue principale m’est venue en dormant ! J’ai rêvé cette histoire ! À la différence que Mac n’était pas au coin de la rue, mais dans l’appartement de Madison. Elle le retrouvait sur son canapé en rentrant chez elle. En me réveillant, je me suis dit que j’avais un synopsis. J’ai donc décidé d’exploiter ce filon. J’avais dans l’idée de créer un personnage atypique et un peu déluré, mais au fil de ma plume, le caractère de mon héroïne a pris une tournure complètement inattendue.

Tout est source d’inspiration : ma vie, celle de mon entourage, mes expériences, ce que j’entends, les films, les livres. Je fais un mixage de tout ça et j’essaye de créer une histoire.


Quel est ton personnage préféré ?

Sans aucun doute, Mac. Il est posé et réfléchi tout en restant imprévisible. Il est à l’écoute et taquin sans être méchant ou moqueur. L’homme idéal !


Pourrais-tu vivre 24h dans la peau de Madison ?

J’aimerais beaucoup, mais je pense que je ne tiendrais pas la cadence ! Elle a un caractère frondeur et bien trempé que je n’ai pas ! En revanche, je me reconnais assez dans son côté prévisible et prévoyant. Sa peur de l’imprévu est un sentiment que je partage avec elle.


Quel est ton processus d’écriture ?

Je n’ai pas vraiment de processus. Je prends des notes quand des idées me viennent et les parsème au bon moment dans mon récit. J’écris principalement au feeling. C’est seulement à la fin, quand je vais bientôt arriver au dénouement de mon intrigue que j’élabore un plan.


Pourquoi avoir planté le décor à Camden ? As-tu une passion particulière pour l’Angleterre ?

En réalité, je n’ai jamais mis les pieds en Angleterre ! C’est un pays que j’aimerais beaucoup visiter, Londres plus particulièrement. J’ai toujours adoré les comédies romantiques britanniques et l’humour anglais, cet humour noir et « absurde ». Alors en attendant, pour pallier ce manque, je m’y rends à travers mes écrits. C’est un très bon moyen de voyager, surtout en ces temps de confinement. J’ai l’impression d’accompagner Madison et sa bande. Camden Town me semblait être la ville idéale pour Madison. Un quartier très animé et haut en couleur, comme mon héroïne.


Depuis quand écris-tu ? À quel besoin l’écriture répond-elle ?

J’écrivais un peu durant mon adolescence, mais je m’y suis mise plus « sérieusement » en 2015 après avoir vécu plusieurs évènements douloureux dans ma vie personnelle. C’est pour moi une échappatoire. Un moment rien qu’à moi qui me permet de m’évader et de poser des mots sur ce que je ressens. Mon premier roman, « De Chair et de Lumière », a été pour moi une vraie thérapie. Et si par la même occasion, je peux faire passer des messages et un bon moment à mes lecteurs, c’est encore mieux.

Comment t’organises-tu pour écrire ? As-tu besoin de silence, de musique ? Tapes-tu directement ton texte sur l’ordinateur ? Fais-tu appel à des bêta-lecteurs ?

Je n’ai pas d’organisation particulière. J’écris quand je peux et quand j’en ressens le besoin. Avec deux enfants à la maison et aucune pièce pour m’isoler, j’ai pris l’habitude d’écrire avec un bruit de fond. Cependant, il m’arrive de mettre des écouteurs avec la musique qui convient le mieux à la scène que je suis en train d’écrire pour m’immerger complètement.

Je tape directement à l’ordinateur. J’utilise un calepin uniquement pour y coucher mes idées. Je n’ai pas de bêta-lecteurs à proprement parler, mais plusieurs amies romancières qui me donnent des avis objectifs et constructifs.


Quels sont tes projets après le 3e tome ? Réfléchis-tu déjà à un thème particulier ?

J’avais commencé l’année dernière, l’écriture d’un roman fantastique qui traite du harcèlement scolaire. Je pense revenir dessus après la parution de mon tome 3, mais rien n’est encore décidé. Tout dépendra de mon état d’esprit à ce moment-là.


As-tu des révélations particulières à faire à tes lecteurs ?

Je n’aime pas faire du shopping et cuisiner. Je viens d’une autre planète, mais cela reste entre nous😉

Ce contenu a été publié dans Interview, Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire